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Hausse du taux de chômage

 

Les chiffres publiés en fin de semaine dernière par le Ministère du travail indiquent que le taux de chômage est remonté à 9,0 % de la population active (+ 0,1 point), c’est-à-dire son niveau de la mi 2002.

Cette évolution mensuelle démontre que la communication du gouvernement - qui se glorifie de chaque baisse et justifie chaque hausse par des considérations techniques - est infondée. La réalité de la droite, c’est quatre ans pour rien dans la bataille de l’emploi.

Les chiffres attestent malheureusement une nouvelle fois du caractère optique de la décrue du chômage ces derniers mois : celle-ci s’explique en effet par une quasi stagnation de la population active (+ 50.000 emplois/an, contre 200.000/an lorsque la gauche était au pouvoir), le niveau élevé des radiations administratives et les contrats aidés (+59.000 au cours des douze derniers mois), sans que ceux-ci ne compensent les pertes des années précédentes.

Pour nous, les socialistes, la baisse du chômage ne peut être durable que si elle repose sur de fortes créations d’emplois, ce qui n’est plus le cas. D’ailleurs, les Français ne sont pas dupes, et savent pertinemment que la baisse optique du chômage ne correspond pas à un mouvement de création d’emplois : en un an, le nombre d’emplois créés dans le secteur privé (+ 130.000, contre + 400 000 par an entre 1997 et 2002), fait désormais de la France la lanterne rouge de la zone euro en termes de créations d’emplois (+ 0,6% sur un an contre + 1,2%).

Je dénonce avec force les choix fiscaux et sociaux du budget 2007 qui, comme tous les budgets votés depuis quatre ans, favorisent une croissance inégalitaire et un marché du travail fragile, où les trois quarts des offres d’emplois sont précaires, soit deux fois plus que sous la précédente législature.

Je crois qu’il est essentiel qu’une conférence des revenus soit mise en place de toute urgence avec l’ensemble des partenaires sociaux pour qu’enfin soient répartis équitablement les fruits de la croissance.

J’ajoute enfin que, pour....... les Hautes-Pyrénées confrontées aux ......... sociaux que vivent les salariés de GIAT, ALCAN, et SPRIA, le discours gouvernemental sur le thème « tout va bien sur le front du chômage » a quelque chose d’indécent...

   
   
         
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