Je tiens à réagir vivement aux propos du candidat à la candidature de l’UMP, Nicolas SARKOZY, sur la filière STAPS qui prétend que cette filière universitaire n’offre pas de débouchés professionnels réels.
Nicolas SARKOZY fait preuve d’une incompétence sur le sujet, réduisant la formation en STAPS uniquement à la préparation du CAPEPS, oubliant par ailleurs de préciser que la réduction du nombre de postes au CAPEPS et la perspective d’un allégement des horaires est le résultat de la politique du gouvernement auquel il appartient.
Avec les mises en place du LMD (licence-master-doctorat), les STAPS, avant toutes les autres formations universitaires, ont restructuré leurs diplômes, ouvrant vers tous les métiers du sport avec cette exigence de professionnalisation. L’inscription au registre national de certification professionnelle de tous les diplômes permet aujourd’hui un taux d’insertion qui est supérieur à 80%, situant cette formation dans le peloton de tête.
A cette incompétence s’ajoute une tromperie politique. Le projet de l’UMP prétend vouloir développer le sport à l’école. Comment y parvenir avec de telles déclarations et décisions ? C’est mépriser également le rôle joué par l’EPS au sein des structures éducatives.
Dans cette même perspective, avec les socialistes, je m’oppose au projet ministériel de modification du décret du 25 mai 1950 qui remet en cause la légitimité et le nombre des décharges horaires. L’encadrement de l’association sportive sera dorénavant laissé à la libre appréciation du chef d’établissement. Ce projet sera source d’inégalité au sein de l’école républicaine voire de disparition de l’association sportive pour des raisons budgétaires.
