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Communiqué sur le redécoupage électoral

 

Communiqué de Jean GLAVANY le 02 Juillet 2009

J’ai été particulièrement sensible aux « amabilités » chaleureuses à mon égard des dirigeants locaux du PRG dans le débat relaté par la presse sur le redécoupage électoral (Ah ! comme j’ai apprécié ce « depuis « son »échec à Tarbes, il est affaibli »... moi qui croyais naïvement qu’ « on » faisait équipe !). C’est pourquoi, hors de tout souci polémique, je veux rétablir les faits, rien que les faits :

-  le Ministre Marleix avait affirmé publiquement que, pour opérer le redécoupage des Hautes-Pyrénées, il partirait du découpage « historique », celui qui existait entre 1958 et 1986.Or, il ne l’a pas fait. Ce n’est qu’un de ses 4 mensonges dans ce dossier, ce qui fait beaucoup pour un Ministre de la République. Pourquoi ?

-  Pour « équilibrer » démographiquement les deux circonscriptions Est et Ouest du découpage historique, il avait le choix entre deux solutions : -celle qui respectait son engagement républicain avec un redécoupage « a minima » en ne basculant qu’un canton de Tarbes de l’Ouest vers l’Est : un seul canton, 1/5 d’une seule commune -celle du « charcutage » qui bouleverse 6 cantons et plus de 30 communes. C’est celle-là qu’il a retenue. Tout cela, ce sont des faits. Or, d’où vient cette deuxième proposition ? De Madame Rodrigo : je ne l’invente pas puisqu’elle a eu l’attention touchante de m’en informer. Pourquoi a-t-elle fait cela ? Parce que revenant sur son engagement public et privé de ne pas se représenter, elle souhaite défier dans une primaire celui dont elle fut hier le suppléant avant de devenir députée quand je suis devenu Ministre (ce que les lois de la République, pour des raisons morales que tout le monde comprend, lui aurait interdit de faire s’il s’était agi de la même circonscription) et, pour cela, a « fabriqué » un redécoupage à sa mesure pour faciliter sa tâche. Et Monsieur Marleix, s’est précipité sur cette solution, la plus éloignée de ses engagements, la plus « charcutière ». Tout cela, ce sont des faits, rien que des faits. Alors, je veux bien qu’on cherche à m’éliminer de la vie politique locale : ça fait partie du jeu démocratique où nul n’est propriétaire de son siège. Je vois bien qu’on est prêt pour cela, à employer tous les moyens, même les moins moraux : cela n’honore pas leurs auteurs. Mais je ne veux pas qu’on me prenne pour un imbécile et, surtout, que l’on mente à nos concitoyens.

   
   
         
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