Après avoir eu, mercredi 31 mars, une réunion de travail avec plusieurs collaborateurs de la Ministre de la santé, Roselyne Bachelot, au sujet du devenir des hôpitaux publics des Hautes-Pyrénées, je ressors avec une grande satisfaction et une confiance renouvelée dans l’avenir de nos hôpitaux de proximité.
Certes, aucune décision n’a encore été prise et le projet d’hôpital unique à Lanne est toujours menaçant, exigeant le maintien d’une forte mobilisation.
Mais la grande satisfaction tient au fait que, désormais, face au projet d’hôpital unique, notre projet d’hôpital commun avec le maintien des deux sites de proximité à Tarbes et Lourdes est désormais étudié comme alternative crédible. La pensée unique a dû reculer devant notre mobilisation fondée sur des convictions profondes.
Quant à ma confiance renouvelée elle tient d’une part aux critères de choix entre les deux projets et, d’autre part, à l’intervention de nouveaux partenaires :
les critères de choix seront financiers et relatifs à l’offre de soins. Or, d’un point de vue financier, le projet d’hôpital commun avec achèvement des rénovations de Tarbes et Lourdes est au moins 3 fois moins coûteux que l’hôpital unique !
Et d’un point de vue de l’offre de soins, le projet médical commun étant le même dans les deux cas, le maintien de services publics hospitaliers de proximité sur Tarbes et sur Lourdes est un avantage comparatif évident.
L’apparition de nouveaux partenaires enfin : le choix de la solution pour nos hôpitaux s’inscrira dans le cadre du Schéma Régional d’offre de Soins qui va être renégociée avec le Conseil régional (concerné par la formation des personnels hospitaliers) et le Conseil Général (concerné par l’accueil des personnes âgées). De ce point de vue, les positions prises, lors de la récente campagne électorale, par Martin Malvy et Josette Durrieu contre l’hôpital unique seront donc déterminants.
Le combat pour nos services publics hospitaliers de proximité continue !
