Communiqué du jeudi 24 juin 2010

Que la débâcle de l’équipe de France de football à la coupe du monde se transforme en affaire d’Etat a quelque chose de dérisoire et pour tout dire de choquant. Certes que Monsieur Anelka se soit permis de dire à son entraineur « casse toi pauvre con » est tout à fait répréhensible. Certes que ces enfants gâtés multi millionnaires aient fait la grève d’entrainement ne l’est pas moins. Certes qu’un entraineur ait refusé ce geste élémentaire de serrer la main à son adversaire est un très mauvais exemple pour la jeunesse de France. Tout le monde est d’accord avec ça.

Mais au delà de ces faits condamnables tout ça n’est que du sport !

Et en sport comme dans la vie politique : il faut savoir perdre avec dignité, avec raison, avec mesure. Manifestement ça n’est pas le cas aujourd’hui en France et jusqu’au plus haut niveau de l’Etat. Que Monsieur Sarkozy n’ait rien d’autre à faire en ce jeudi que de recevoir un des mutins grévistes quand des milliers de français manifestent leurs inquiétudes quant à l’avenir de leur retraite est spectaculairement révélateur du fossé qu’il y a entre Sarkozy et les français.