Lundi 08 novembre, dans l’enceinte du Lycée de l’Horticulture et du Paysage Adriana de Tarbes, s’est déroulée une journée de présentation des matériels et techniques alternatifs aux traitements chimiques des espaces communaux, organisée par le lycée tarbais, le Parc National des Pyrénées, la Sémadour avec le soutien de l’UNEP.
A l’ouverture de la journée,
Jean Paul Sébastien, proviseur du Lycée tarbais, a rappelé que le développement durable est une action prioritaire inscrite dans le projet d’établissement. Elle a été reconnue comme performante par l’attribution du Premier Prix du Développement Durable de la région Midi Pyrénées. Il indiqua l’engagement du lycée auprès des collectivités du PAT Adour et du Parc National des Pyrénées. Ces initiatives essaient de répondre à la fois aux attentes des communes et à la mission de développement rural et territorial dévolu par la loi aux établissements agricoles. Puis ce fut au tour de
Gilles Perron, Directeur du Parc National des Pyrénées, de prendre la parole en insistant sur le fait que la réduction des pesticides est un engagement fort du Parc National des Pyrénées. Luz Saint Sauveur, Cauterets, Vielle Aure, Ferrières, Etsaut, Louvie Soubiron se sont engagées dans des démarches vers le « zéro phyto » pour le traitement des espaces communaux.
Jean Glavany, député des Hautes Pyrénées et Président du Pays du Val d’Adour, précisa qu’il y avait
trois raisons majeures pour s’engager dans une réduction forte et volontaire dans l’utilisation des produits phytosanitaires
:
La garantie de la santé publique des habitants des communes en luttant contre les ravages avérés des pesticides (cancérogènes, mutagènes, pour la reproduction)
La préservation et la restauration de la qualité des eaux en application de la Directive Cadre Européenne
La limitation de toutes les pollutions induites par les pratiques liées à l’utilisation de pesticides
De plus, Jean Glavany rappela la nécessité pour les élus et les collectivités d’être exemplaires dans la gestion et l’application de ses produits afin de faire tache d’huile auprès des citoyens. Toutefois, et tous les interlocuteurs le soulignèrent, ces changements ne pourront se faire du jour au lendemain mais il vaut mieux les anticiper, notamment par rapport aux générations futures.
Ensuite les 80 participants ont rejoint les différents prestataires de matériels de désherbage alternatifs pour tester toute une série de matériels mécaniques et thermiques. Après la pause repas et la visite de l’exploitation du lycée en « zéro phyto », des débats se déroulèrent entre les participants et les responsables des pépinières du Lycée. Suite à ceux-ci, cette journée conviviale centrée sur les problématiques de gestion des espaces communaux se terminait.
